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Aimer Son Corps Sans Forcément le Trouver Beau, Est-ce Possible ?

Dernière mise à jour : 9 févr.



aimer son corps

Aimer son corps. Le respecter. En prendre soin. Lui donner de l’amour. De la gratitude aussi. Ouf, toutes ces choses semblent bien difficiles parfois. Notre relation à notre corps est rarement un long fleuve tranquille. Pour plein de raisons.


L’obsession de l’image, de l’apparence. Les attentes de la société. Nos attentes à nous. La pression, les injonctions. Les contradictions aussi. On mixe tout ça et on obtient… une grande difficulté à savoir où on en est avec celui qui devrait être notre allié le plus précieux : notre corps.


C’est ton cas ? Comme je te comprends. J’ai vécu un rapport épineux à mon corps durant des années. Je me suis beaucoup questionnée. J’ai appris. J’ai évolué. J’ai changé. Aujourd’hui, j’ai envie de partager un peu tout ça avec toi. J’ai envie d’engager la discussion. J’ai envie d’explorer la notion de body positive, body neutrality, leurs bienfaits ou inconvénients.


Mais j’ai surtout envie d’approcher cette idée que j’aime beaucoup : aimer son corps sans forcément le trouver beau.


Le temps d’un article, oublions la culpabilité, le jugement, la honte et embarquons dans une réflexion douce et bienveillante, si tu le veux bien.




Le body positive et le body neutrality

Je suis presque sûre que tu t’es déjà dit un jour (tous les jours ?) : je suis trop grosse, je suis trop mince, je suis trop grande ou trop petite, j’ai les cheveux trop bouclés, trop lisses, trop de vergetures, des seins trop petits, un bourrelet en trop, etc. La liste est longue !


Sans vouloir entrer dans des généralités, il est tout de même intéressant de soulever que beaucoup de femmes peinent à se réconcilier avec leur corps. Avec leur image.


Alors est arrivé le mouvement du body positive. A priori, cela part d’une belle initiative. Ce concept nous invite à aimer notre corps tel qu’il est, le trouver beau et le chérir avec toutes ses rondeurs, ses poils ou encore ses cicatrices.


Le souci ? C’est que ce n’est pas si simple que cela. Nous avons déjà des difficultés à jongler entre ce à quoi notre corps « devrait ressembler » (ou du moins ce que l’on croit) et ce à quoi il ressemble vraiment. Nous devrions maintenant prétendre que cela nous convient parfaitement et que nous l’aimons, ce corps tant observé, jugé, admiré, convoité, objectifié, rejeté, etc.


Pas si simple. Une injonction supplémentaire ? « Je dois le trouver beau et l’aimer. »


Pour contrebalancer, arrive le body neutrality. Cette fois-ci, l’idée est d’adopter une attitude plus neutre face au corps et à son image. En gros, « acceptons notre corps tel qu’il est, sans se forcer à l’aimer ou le trouver beau ». Une idée plus raisonnable (et réaliste) que le body positive ? Peut-être. Il n’y a jamais une seule bonne réponse.


Ce qui est certain, c’est que sortir de l’obsession de l’image dans notre monde actuel est très rude.

Le monde des apparences et de l’image

Nous vivons dans un monde où le corps de la femme est sur-sollicité. Aime-toi, mais ne sois pas narcissique. Mange ce qui te plait, mais fais gaffe aux kilos « en trop ». Fais attention à ta ligne, mais achète ces glaces qui ont l’air de te rendre irrésistible quand tu croques dedans…


On nous rappelle sans cesse qu’il faut manger sain, local et de saison. Mais en même temps, on nous bombarde de publicités pour des sucreries à chaque coin de rue. Et comment sont les mannequins qui mangent lesdites sucreries ? Pas avec des bourrelets et un peu d’acné, non. Retouchées, minces, souriantes, avec un teint radieux et une chevelure de rêve.


Ce qui nous amène très vite sur la pente glissante (et dangereuse) de la culpabilité.

Et aimer son corps dans tout ça ?


aimer son corps

Aimer son corps sans forcément le trouver beau

C’est là que j’ai envie de me détacher un peu des mouvements body positive ou body neutrality, qui proposent à nouveau d’entrer dans un moule, dans un modèle de pensées. Aussi bienveillants soient-ils.


Et si plutôt, on commençait à se dire qu’on peut aimer son corps sans forcément le trouver beau ? Tu crois que c’est possible ?


On laisse tomber tous les « il faudrait », « tu devrais », etc. On se pose 2 minutes et on se demande, qu’est-ce que je ressens dans mon corps ? Est-ce qu’il m’apporte ce dont j’ai besoin ? Est-ce qu’il est confortable ? Est-ce que je lui donne ce dont il a besoin ?


Je pense que nous sommes toutes capables d’aimer quelqu’un sans le trouver beau. Tu ne me crois pas ? Qu’en est-il de ta nièce adolescente, avec ses cheveux gras et son appareil dentaire ? De ton grand-père voûté et poilu des oreilles ? Ils ne répondent pas aux critères de beauté de notre société. Pourtant, on les aime de tout notre cœur.


Est-ce que nous ne pourrions pas en faire de même avec notre corps ?


Plutôt que de « ne pas se forcer à l’aimer », l’aimer même si on ne le trouve pas joli. C’est peut-être possible finalement ?


Il ne répond peut-être pas aux canons d’aujourd’hui, mais il te permet des trucs de dingue, il est le temple que ton âme a choisi pour expérimenter l’aventure humaine. C’est ouf dit comme ça, tu ne trouves pas ?

Mon cœur me donne la direction et mon corps l’information

J’aime dire « mon cœur me donne la direction et mon corps l’information ». C’est-à-dire que mon cœur a des envies, des rêves, il s’exprime et me dirige vers ce qui lui plait. Mon corps, lui, me répond. Il sait m’envoyer des signaux pour me dire si oui ou non, c’est une bonne idée.



Mon cœur aimerait engloutir ce pot de glace devant la télé, mon estomac me fait comprendre que ce n’est pas une bonne idée si je veux éviter l’indigestion. Mon cœur veut absolument aider mon amie dans son déménagement, mes épaules et mon dos me disent d’y aller doucement pour ne pas m’abîmer.


Et ainsi de suite.


Je peux avoir envie de me lancer dans des relations, des projets, mon corps pourra toujours me dire si c’est bon pour moi, ou pas. Alors si on essayait d’écouter notre corps, plutôt que de le juger parce qu’on le trouve « trop ceci » ou « pas assez cela » ?

À retenir

Le corps nous parle. Il est fabuleux. Toutes les sensations qu’il nous propose sont importantes à prendre en compte : le stress, la peur, la joie, l’excitation, la faim, la plénitude…


Beaucoup de femmes disent qu’elles n’arrivent pas à s’aimer parce qu’elles n’aiment pas leur corps. Ça te parle ?


Mais il y a une différence entre aimer son corps et le trouver beau. Les deux ne sont pas dépendants l’un de l’autre.


C’est possible d’aimer son corps sans le trouver spécialement beau.


Pour se réconcilier avec son corps et avec son image, la gratitude est un outil formidable. Avoir de la gratitude pour chaque partie de notre corps, chaque message qu’il nous envoie, pour tout le boulot qu’il accomplit pour nous.


Écoute ton corps. Accueille ce qu’il te transmet. Laisse-lui la place de s’exprimer.


Si ta relation à ton corps et ta relation à l’assiette te questionnent, si l’alimentation émotionnelle et la psychonutrition t’intéressent, alors je crois que tu devrais aimer mon livre « Mon assiette et moi ». Tu y trouveras certainement des pistes et des réponses.

Je te laisse le découvrir.

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