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Isabelle Padovani – Faites vos choix, soyez heureux


Ce weekend, j’ai rencontré Isabelle Padovani. En vrai.


Je vous en parle depuis longtemps, je regarde ses vidéos, certaines me font rire d’autres peuvent me faire pleurer.


Souvent elles m’inspirent et me nourrissent personnellement ou professionnellement.

Je pense que tous mes patients ont un jour entendu « je vous invite à aller écouter les vidéos d’Isabelle ».


Parce que la façon dont elle dit les choses est tellement juste que je ne peux que partager.

Parce que même si elle n’est pas pour moi un guru ou un maître à penser, elle reste une personne qui m’inspire profondément et dans laquelle je me retrouve souvent.


Alors, quand j’ai vu qu’elle était à Paris et que ça collait avec mon agenda, je n’ai fait ni une ni deux et j’ai réservé mon billet.


Je n’ai pas été déçue.

Prenez soin de vous grâce à la CNV

Le personnage est comme dans ses vidéos. C’est à dire que je suis exactement face à la même personne. Pas de filtre ou de chipotage à remettre pour retrouver l’icône de mes fous rires. Parce que drôle elle l’est, définitivement.


Et heureusement. Quand on partage des messages aussi profonds, fondamentaux et riches, si on n’a pas d’humour, c’est juste indigeste. La communification, c’est tout un programme.


Le thème du weekend était de faire face à son dragon. Parce qu’elle est là-dedans pour le moment. Tant mieux moi aussi.


C’est ce que j’aime avec elle. Elle partage ce qu’elle vit, ça n’en est que plus authentique, même si ça ne me parle pas toujours, au moins c’est vrai et juste. Y a pas de faux semblant avec elle. Et ça, c’est bon !


Sur les 400 vidéos de sa chaine Youtube, je peux toujours trouver celle qui me parle au moment où je me sens bloquée sur ma route.


Que ce soit la recherche de sens, les blessures du passé, les compulsions, les ruptures, les relations, le ras-le-bol, le spirituel, que sais-je, il y a des vidéos sur toutes sortes de thèmes et chaque fois que je vais y faire mon marché, je m’y retrouve.


Elle parle de Communication NonViolente comme personne. Et ça, ça fait du bien 🙂



Isabelle Padovani et Genevieve Mahin

Ce qui nous empêche d'être heureux

Donc ce weekend c’était le dragon. Le dragon, c’est ce qui nous fait peur et nous empêche de vivre pleinement notre liberté et notre énergie puissante.


C’est ce que nous fuyons perpétuellement et qui nous empêche d’être pleinement vivant, c’est ce qui nous ennuie tellement fort que l’on fait comme si ça n’existait pas…


C’est ce qui fait que je ne suis pas à la place que je souhaiterais occuper aujourd’hui, c’est ce qui me pollue mais dont j’ai tellement peur que je préfère le nier et vivre la frustration que cela me génère.

Et qui dit frustration, dit compensations.


Ben oui. En tant qu’être humain, nous n’aimons pas la frustration. Donc nous cherchons inlassablement à diminuer cette frustration.


Alors vous connaissez peut-être d’Isabelle Padovani son empathie, sa douceur et sa bienveillance à l’adresse des parties de soi qui sont en souffrance et qui parfois hurlent de désespoir, de souffrance, de colère ou de désarroi.


Ce we, j’ai rencontré une autre Isabelle. J’ai rencontré celle qui dit ‘ok, je vous écoute, je vous entends, je vous comprends mais c’est quand même moi qui décide’.


Et ça, bon Dieu, j’ai bien aimé.

J’ai surkiffé.



Isabelle Padovani et Genevieve Mahin

Retrouvez le pouvoir de choisir

Parce que ok, il faut écouter les parties à l’intérieur de soi et en prendre soin mais on peut faire ça vraiment très longtemps. Parce que des blessures, y en a eu. Pour tout le monde. Alors on fait quoi quand on écoute, on écoute, on écoute et ça continue de pleurer ?


Ben à un moment, il faut aussi invoquer la partie qui décide à l’intérieur. Alors appelez-la comme vous voulez…


L’institutrice qui cadre les bambins, le Parrain qui gère la familia, la conscience qui est plus éclairée, l’adulte qui prend soin des ados etc.


Peu importe. Mais à un moment, il faut faire le choix d’une direction, prendre son courage à deux mains et Y ALLER !!


Alors oui, prendre soin. Puis y aller. Puis écouter ce que ça fait d’y aller.


Tant que l’on sent que quelque chose coince, c’est qu’il y a un dragon, au milieu d’un pont, qui nous empêche d’arriver au château, là où tout notre être peut s’ouvrir et se vivre en liberté et dans la joie.


« Tout le trésor de ce que je suis se trouve derrière le dragon »

Que cherchez-vous ? Le bonheur lié à votre zone de confort ou la liberté de la rencontre avec votre âme ?


“Prendre soin d’écouter les multiples parties à l’intérieur de soi, seul ou avec un thérapeute, représente la moitié du travail. L’autre moitié revient à retrouver son feu et faire face à son dragon.”


On ne peut pas réintégrer son énergie de vie si on ne fait pas face à ce que l’on fuit et qui nous empêche d’être pleinement qui on est. Sans se réintégrer totalement, on ne peut pas diminuer les compensations mises en place pour gérer la frustration : alcool, sucre, drogue, travail etc.

Surfez sur la vague

Une autre réalité qu’Isabelle nous a partagée, c’est le bonheur de vivre son propre FLOW et la nécessité de pouvoir gérer l’avant et l’après. La vie est une succession de vagues contre lesquelles je peux me battre sans fin mais jamais je ne gagnerai ce combat. Alors que choisissons-nous ? D’apprendre à vivre et surfer sur la vague ou continuer à vouloir que les choses se passent comme nous le désirons et nous prendre le mur continuellement?


Vous avez deviné mon choix.


Au début de mon travail thérapeutique, je pensais que quand j’en aurais terminé avec ça, je serais heureuse. Un jour, j’arrêterais d’aller voir un psy et j’aurais trouvé le bonheur. Oui et non.


D’abord, je n’ai pas terminé. Je trouve ça rassurant et enrichissant de rencontrer quelqu’un, quel que soit le rythme, qui me permette, avec bienveillance, de digérer ce que je vis, de me remettre en question, de gérer mes relations à l’autre, de me mettre devant un miroir et m’apprenne à poser des limites, accepter celles de l’autre, voir et envisager ma lumière et mon ombre.


Ensuite, j’ai compris que le bonheur n’existait pas. Il y a des vagues qui me donnent de la joie et d’autres qui me peinent. Et je surfe avec ça.


Alors, bien entendu, je ne suis plus comme avant. C’est vrai, je n’ai plus envie de mourir, je ne me rue plus sur du sucre ou une bouteille de vin pour ne plus sentir, je ne travaille plus 30h d’affilée pour avoir l’impression que ma vie sert à quelque chose.


Je suis vachement plus tranquille. Je savoure la vue des arbres de la fenêtre de mon cabinet, je goûte le temps d’une sieste, je prends le temps d’écouter une musique en fermant les yeux, je vis intensément une rencontre, une balade, un concert, je vis mes colères, mes joies.


Je prends des décisions, j’apprends à dire non, aux autres et surtout à moi-même. J’apprends à trancher avec les différentes parties de moi, même si ce n’est pas toujours agréable.


Et même si ce n’est pas confortable, je savoure.

Conclusion sur ma rencontre avec Isabelle padovani

Il n’y a pas de secret, pour changer quelque chose qui fait mal depuis longtemps, il faut arrêter de le faire et expérimenter quelque chose qui fait du bien.


Et le répéter ! C’est la répétition qui va petit à petit marquer une nouvelle route neuronale et nous permettre de croire en autre chose.


Si toute notre vie, nous avons appris que pour être heureux, il fallait faire plaisir aux autres, ça va demander du temps d’apprendre à vivre un petit peu pour soi.


Alors, non, on ne va pas devenir exécrable, égoïste et égocentrique en ne pensant qu’à soi et en allant se terrer au fond des bois. On peut commencer par du tout petit. Par une petite décision chaque jour pour penser un peu à soi.

Ou pour ralentir.

Ou pour aller un peu plus vers les autres.

Etc.


Bref, vous l’avez compris, faire face à son dragon, ce n’est pas simple mais c’est fondamental. Ce n’est pas agréable mais c’est le seul chemin pour aller vers sa lumière, pour goûter un peu plus qui nous sommes pleinement et entièrement.


« Etre vivant, ce n’est pas être calme, c’est arrêter de croire aux histoires que l’on se raconte »

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