Qui aujourd’hui peut dire qu’il a plein de temps pour prendre le temps de cuisiner en prenant son temps ?
Tout juste, presque personne.
On court, tel le lapin d’Alice, d’une activité à l’autre, sans se rendre compte que très souvent on bâcle ses repas, et notamment le petit déjeuner.
Est-ce pour autant qu’on doit se bourrer de biscuits spécialement conçus pour le matin (entendez “sucrés à mort pour passer plus facilement”) ou de céréales vite avalées, vite oubliées ?
Non. Si ça demande de l’organisation ? Oui, un chouya.
S'écouter et manger quand on a faim, surtout pour les petits déjeuners !
D’abord, prendre quelques minutes pour se demander ce qu’on aime. Oui, ce qu’on aime. Parce que manger, c’est avant tout du plaisir. Autant commencer dès le matin, non ?
Plutôt sucré ? Plutôt salé ?
Plutôt liquide, solide, mou, croquant ?
Ensuite se rappeler que, à la base, on mange quand on a faim. Ça veut dire qu’il n’y a aucune obligation à manger à certains moments de la journée. Ni pour être en meilleure santé, ni pour perdre du poids. Si tu as faim à 6.00 du mat’ au saut du lit, mange. Si tu n’as faim qu’à 10h30, à la pause-café de tes collègues, prends donc le temps à ce moment-là de déguster ton omelette aux champignons ou un bon smoothie vert (ou rouge d’ailleurs).
Par contre, si le dernier repas de la veille a été consommé à une heure raisonnable (avant 21h00), il y a de fortes chances que le lendemain, tu aies faim avant 10h. Si tu n’as jamais faim le matin, voire même que tu prends ton premier repas vers 13h, alors que ton dernier repas, équilibré, date de la veille 19h30, ce serait intéressant d’investiguer…
Tournez jeunesse
Se souvenir aussi qu’il y a très très longtemps, dans un pays enchanté (le nôtre il y a 100 ans max), les gens ne mangeaient pas tous les jours la même chose. Tout simplement parce que c’était un peu plus compliqué que d’ouvrir la porte du frigo… On prend donc exemple sur nos ancêtres et on favorise la rotation dans le choix des produits.
Cela permettra aux cellules intestinales de se régénérer (tous les trois jours) et de ne pas risquer de se sensibiliser à un ingrédient ou l’autre.
On évite ainsi les intolérances ou hyper-sensibilités dues à un système immunitaire sur le qui-vive.
Encore et toujours : des produits bruts !
Je peux pousser un peu plus loin ? Oui ? J’y vais ? Ok !
Alors, on bazarde les produits que notre corps sait peu ou pas assimiler. Adieu flocons soufflés, pâte à tartiner palmisée, lait de vache pasteurisé, farine raffinée…
On compose ses repas de nourritures ressourçantes, produits bruts, originels, non transformés ou raffinés…
Et puis, on s’arrange quand même pour avoir à portée de main ce qu’il nous faut… Que ce soit dans le tiroir de son bureau, le frigo de la cantine ou le placard de sa cuisine.
Si tu ne l’as pas encore lu, je te propose de découvrir mon article sur les produits sains à mettre dans ses placards pour se simplifier la vie.
On compose ses repas de nourritures ressourçantes, produits bruts, originels, non transformés ou raffinés…
Du salé, du neutre, du sucré
Salé
Fromages à base de lait cru
Oeufs
Sardines, saumon fumé, pois chiches
Légumes de toutes sortes
Jambon
Houmous
Neutre
Purées d’oléagineux
Pain au levain
Beurre entier (les puristes le choisiront de lait cru), graisse de coco vierge bio
Quinoa et/ou riz complet et/ou millet et/ou sarrasin
Noix variées (Grenoble, Brésil, Cajou, Pécan…)
Epices
Sucré
Flocons d’avoine et/ou d’épeautre
Lait végétal ou lait cru
Fruits frais
Fruits séchés
Miel
Cacao
Je sais que ce n’est pas toujours facile de savoir quoi manger le matin… Si tu as besoin d’idées, j’ai écrit un livre, publié aux Éditions Racine, dans lequel tu vas retrouver des recettes pour les petits déjeuners, classées en sucrées, salées ou neutres.
J’en suis ultra fière car toutes les recettes ont été testées et approuvées une bonne dizaine de fois !
Je te laisse le découvrir en cliquant ici…
Bon appétit !